Elisa

Styliste photo dans la mode depuis 7 ans, c’est pendant le premier confinement que j’ai renoué avec l’aspect plastique de ma formation. C’est dans l’incertitude la plus totale qu’était cette époque que le besoin de peindre s’est imposé à moi. Cela m’a servi de médium pour exprimer mes émotions, là où les mots ne suffisaient plus. Je n’ai jamais arrêté depuis. Chaque toile est une forme de thérapie. Elle n’a pas vocation à représenter quelque chose spécifiquement, mais plutôt un mélange d’émotions, de ressenti, de blessures et de fêlures, mais aussi de joie, de rage. C’est surtout l’histoire d’un débordement, quelque chose que je n’ai jamais vraiment maîtrisé, qui m’a toujours violemment submergé, et que je peux laisser sur la toile. Il y a une forme de soulagement, de repos. Même si c’est très personnel, j’aimerais croire que le choix des couleurs, des formes et du mouvement permet aussi de créer un lien avec le spectateur, au-delà de l’aspect et du beau.